FR020 Dassault Mystère IVA Armée de l'Air - épuisé

Historique:
La longue lignée des avions de chasse français conçus par la société Marcel Dassault aprés la seconde guerre mondiale débute en 1946 avec l’Ouragan, mis en service en 1952. Le Mystère II, dérivé à aile en flèche de l’Ouragan, entre en service  dans l’Armée de l’Air au printemps 1955.

Le Mystère IV présente des différences sensibles par rapport au Mystére II: la conception des ailes est entiérement révisée et la structure plus résistante. Le prototype du Mystère IV effectue son premier vol le 28 septembre 1952, piloté par Constantin Rozanoff.  L’appareil se révèle très réussi et conduit l’Armée de l’Air a passer une commande dès Octobre 1952.  Les onze appareils de présérie sont suivis de la version définitive Mystère IVA (MD-454), construite à 411 exemplaires.  Le réacteur centrifuge Rolls-Royce Tay propulse les 50 premiers  appareils, remplacé dans les suivants par la version construite sous licence du Tay, légérement plus puissante,  le Hispano-Suiza Verdon 350.

En décembre 1952, une mission militaire américaine vient tester les avions de combat français afin d’en sélectionner un dont le financement serait assuré par l’OTAN. Le Mystère IVA est retenu, et c’est ainsi que 225 exemplaires de ce chasseur sont offerts par les Etats-Unis à l’Armée de l’Air.

La 12 éme Escadre de Cambrai est la première à réceptionner un appareil de série, le 25 mai 1955. Par la suite, le Mystère IVA équipe également  les 2 éme, 5 éme, 7 éme, 8 éme et 10 éme escadres. Ce chasseur connaît une longue carriére au sein de l’Armée de l’Air puisque, aprés son retrait des unités de première ligne, il est employé par la 8 éme Escadre de Chasse de Cazaux pour le perfectionnement des futurs pilotes de combat.  Dans ce dernier rôle, il est remplacé par les Alphajets en Novembre 1982. Dans un emploi un peu particulier, la Patrouille Acrobatique de Cambrai utilise le Mystère IVA pour des présentations aériennes. De même,  la Patrouille de France en fait sa monture de 1957 à 1963.

Lors de la Crise de Suez (fin Octobre – début Novembre 1956), l’Armée de l’Air utilise en opérations les Mystére IVA de l’escadrille 1/2 "Cigognes"  de Dijon-Longvic, avec insignes israéliens, à partir de la base de Ramat David (Israël) aux côtés des appareils de l’EC 3/2 "Alsace". Lors de cette même crise, les Mystère IVA israéliens remportent quelques victoires sur des avions égyptiens.

Le chasseur français connaît quelques succès à l’export, l’Inde et Israël, déjà utilisateurs de l’Ouragan, en achetant 110 et 61 exemplaires. Ils serviront lors des conflits Indo-Pakistanais  (1965, 1971) et Israélo-Arabes (1956, 1967).

Spécifications: envergure 11,12m, longueur 12,85 m, surface alaire 32 m2, P.T (à vide) 5 850 kgs, vitesse maximale au niveau de la mer 1 120 km/h (0,98 mach), plafond 15 000 m, autonomie 1  310 km. Armement: deux canons DEFA 551 de 30 mm, 907 kg de charges réparties sur 4 points d'emports (12 roquettes de 105 mm, 2 bombes de 250/500 kg ou 4 de 70 kg ou 2 réservoirs supplémentaires). Motorisation: 1 turboréacteur Hispano-Suiza Verdon 350 de 3400 kg de poussée

Informations complémentaires et améliorations:

  • à partir du n° 150, l'empennage est monobloc. Il faut donc utiliser les deux piéces non numérotées et non les pièces 11 et 12. Pour les avions de la boîte Armée de l'Air (sauf PEUT-ETRE  le 312-UV) et ceux de la boîte India, empennage monobloc, pour la boîte Israel, à vérifier (probablement monobloc ...)
  • Il manque le tube de Pitot, près de l'extrémité de l'aile droite (voir les illustrations des boîtes)
  • la petite ouïe qui n'apparaît que sur les avions à moteur Verdon n'a pas été creusée (voir l'illustration de la boîte du Mystére IVA India, FR022, où cette entrée d'air est trés visible, sous la cocarde de fuselage). L'ouïe à droite du fuselage est symétrique de celle de gauche.
  • Le Tay aurait équipé 111 appareils - il semblerait que les Israéliens aient été équipés de Tay, à leur demande
  •  Tay: n°s de série  du 1 au 74 et du 77 au 114 les n° 11,23,36,52 et 53 seront re-motorisés en Verdon), le Verdon, à partir du n° 115
  • le siège fourni dans les maquettes est le Martin-Baker YAM-4, le modéle installé initialement était le SNCASO E95. Le remplacement intervient sur les avions français à partir de 1967. La recherche continue pour ce qui est des indiens et israéliens (il est certain qu'un MB a été installé au moins sur un avion israélien)
  • Il faut raccourcir les jambes de train de 2 mm et lester la maquette à l'avant (quelques grammes)
  • Le cockpit est à peindre en noir

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